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Citazione di: liongalahad il 17 Novembre 2009, 12:30:47
Citazione di: Mika84 il 17 Novembre 2009, 12:03:39
bell'intervento jim  :-), una domanda: come mai scrivi con due spazi tra una parola e l'altra? Diventa difficile leggerti  :-)

quoto, come fai a scrivere con il doppio spazio??

Ma perché si pagano?   :-ahah
comunque sta cosa mi ha incuriosito pure a me
Fare prima di dire.


Purtroppo  da  quando  ho  iniziato  a  scrivere  al  computer  scrivo  in  questo  modo, e  non  so  perchè ...

Tornando  al  Prost  sul  bagnato, ho  fatto  gli  interventi  di  cui  sopra  per  dimostrare  che  in  certe  gare  stravinte  da  Senna  e  in  cui io  e  Alain  abbiamo  sofferto  ci  sono  state  delle  ragioni  di  carattere  tecnico  che  l' hanno  frenato .
L' incidente  con  Pironi  nelle  qualifiche  ad  Hocheneim  nel  1982  conta  solo  fino  ad  un  certo punto ...
Almeno  secondo  me ...
Non riesco a stabilire se è maggiore l' ammirazione che avevo e che ho per Prost , oppure quella che nutro nei confronti di paddock75 ( che ormai considero " Il professore del professore " ) .
Jimcox

ti ribadisco che ero suo tifoso fino all'andata in rosso, quando pioveva mi mettevo il cuore in pace e aspettavo la prossima gara asciutta, gioivo se faceva un risultato ottimo o insperato.
Purtroppo era un suo limite.Tieni conto che per me quando piove non si dovrebbe correre, quindi non mi sono mai preoccupato più di tanto sulle qualità di un pilota che , sebbene poco considerato per quella parentesi rossa che a parer mio lo ha bruciato, resta un totem della F1

#348
So  che  forse  sembrerò  un  tifoso  fanatico  del  Professore ...
E'  stato detto che sono un profeta,io preferirei essere definito uno storico razionalista . Del resto la  mia obiettività è sempre evidente .
Prima di raccontare dal punto di vista tecnico-scientifico un altro Gran Premio che ha fatto la storia di questo sport e in cui Senna ha vinto il duello con Prost ( Suzuka 88 ), alcune precisazioni su alcuni messaggi inviati ieri in questo trhead da parte  di zipavelo e di McNik .
Per  quanto riguarda zipavelo e le tre  storie su  Suzuka 89 e 90 , nulla da dire su quanto riportato nel libro di Jo Ramirez ( che io del resto avevo citato nel mio lungo post iniziale ), per quanto riguarda le altre due osservo :
1) il fatto  stesso che in un primo momento Balestre avesse ritenuto Senna ancora in gara, nonostante il taglio della chicane testimonia che complotto quel giorno non c'è stato . Hai mai visto un complottista del genere che in un primo tempo parteggia per la presunta vittima ?
Faccio osservare che Balestre era un politico  dello sport, non un tecnico .Solo dopo avere parlato con Prost e con i commissari (che sono dei tecnici) si è reso conto che Senna aveva infranto il regolamento e andava estromesso dalla classifica del Gp del Giappone.
2) quanto alla moviola di De Adamich e al presunto spazio lasciato da Prost a Senna dopo la partenza del Gp di Suzuka del 1990 voglio evidenziare che quello era uno spazio sufficiente per essere speronato e non per essere superato. E Prost non poteva certo aspettarsi quel gesto del suo avversario . Il fatto che quest' ultimo sia anche andato sul prato testimonia la sua volontà di prendere una migliore posizione per speronare  Prost .

Quanto ad un intervento di McNik faccio solo notare che Barnard ha progettato in Ferrari la F640 del 1989, la F641del 1990 ( anno in  cui era già in Benetton)  e  le  vetture  del 1994,1995,1996,1997.
La F642, F642/b,F643 (vetture del 1991) sono  state progettate da Steve Nichols.
La F92 è di Migeot.
La F93 è solo caratterizzata dall' eliminazione  del doppiofondo della vettura dell'anno precedente, intervento questo voluto da Barnard appena rientrato in Ferrari nella seconda metà del 1992 .


Veniamo a Suzuka 88.
Prost in quel week-end ne passò di tutti i colori .
Arrivato in Giappone non riuscì ad ambientarsi  subito al fuso orario ,ebbe problemi di stomaco e la prima notte non riuscì a dormire.
Nella prima sessione di prove libere trovò il motore " pigro ".
Nella seconda sessione di prove libere vi fu un principio di incendio sulla sua vettura . Fu quindi costretto a tornare di corsa ai box per spogliarsi e sciacquarsi .
Qualifiche "normali " con Senna che ottiene la pole davanti a Prost.
E veniamo alla domenica. Allo start Prost e tante altre vetture superano Senna che per ben due volte fa spegnere il motore, e solo perchè favorito dal rettilineo in leggera pendenza riesce a ripartire.
Segue una indimenticabile rimonta del brasiliano.
Ma forse non tutti sanno che Prost per quasi tutto il Gp ebbe problemi al cambio, che non gli permetteva una veloce selezione delle marce ( emblematico il sorpasso subito da Capelli alla chicane), mentre Senna potette godere di un motore turbo Honda più performante rispetto a quello della vettura del francese, il quale si lamentava del fatto che all' arrivo il turbo della vettura di Senna aveva consumato cinque litri di carburante in meno rispetto al suo. Ciò è riportato in un' intervista di qualche settimana dopo rilasciata da Prost all' Equipe  e che copio e incollo. Purtroppo è in francese. E' comunque molto interessante , perchè Prost racconta più in generale l' andamento della stagione 1988 .

L'ÉQUIPE MAGAZINE, 12.11.1988

Alain Prost: "Honda préférait que Senna gagne"



Alain Prost n'a pas aimé perdre le Championnat de F1. Il dit pourquoi. Sans remettre en cause les qualités de pilote de Senna. Il parle aussi de ses records, de ses projets, de son avenir. Et surtout pas de s'arrêter...

C'est étonnant. Alain Prost, vous venez de perdre le Championnat du monde de F1 en 1988 et vous ne paraissez pas déçu?
C'est vrai. J'ai l'impression qu'il n'y avait pas grand-chose à faire. Même si je n'ai obtenu que des premières et deuxièmes places, cette saison, la valeur de mon matériel a manqué de constance. Je n'avais pas grand-chose à espérer, à partir du moment où Ayrton avait pris une grande avance pendant l'été au niveau des victoires. Et puis je crois que Honda préférait que Senna gagne. Comme leur souhait s'est concrétisé, j'espère me reconcentrer de plus belle sur l'année prochaine et oublier celle-là.

Le paradoxe, c'est que le public a eu son attention attirée par une inégalité de moteurs après vos deux victoires au Portugal et en Espagne, alors qu'elle s'était surtout manifestée précédemment sur les circuits les plus rapides?
C'est ce qui m'a le plus déçu dans la saison. Ces deux courses ont créé un problème à l'envers. Je ne crois vraiment pas les avoir gagnées pour avoir bénéficié d'un moteur supérieur à celui de Senna. Tout était bien, simplement. Comme cela avait été bien au GP de France et au Mexique. Et partout où j'ai gagné cette année. Malheureusement, pendant l'été, mes moteurs n'ont vraiment pas correspondu à ceux de Senna. Plein de petits problèmes. Gênants pendant les essais, et encore plus évidents en course. A Monza, grâce à un moteur nettement plus fringant que le mien, Senna m'a dépassé en accélération deux cents mètres après le départ que j'avais mieux pris que lui. Pourtant, ce jour-là, sa consommation fut plus faible que la mienne. En ce domaine, l'écart record entre nos moteurs s'est produit au Japon: à l'arrivée il avait consommé cinq litres de moins. Ça ... ne s'était jamais vu. Pourtant, il avait dû cravacher. C'est ce qui me pousse à dire qu'il n'y avait rien a faire. Quand on ne peut pas contrôler la valeur des moteurs, il vaut mieux se concentrer vers l'avenir.

L'intervention de Jean-Marie Balestre, le président de la FISA, n'est-elle pas allée à l'inverse du sens souhaité?
Ce fut une goutte d'eau dans l'océan. Les Japonais ont une mentalité assez différente. Ce n'est pas un message de Balestre ou de quiconque qui pouvait les faire changer d'avis. Je crois qu'ils avaient une préférence pour Ayrton, sans d'ailleurs avoir d'animosité envers moi. Au contraire. Mais qu'il gagne correspondait à leur souhait, leur vœu. Ni les responsables de McLaren ni des gens extérieurs à notre équipe avaient la possibilité de changer quoi que ce fût.

Pourquoi cette préférence? Sa nationalité brésilienne, sa jeunesse?
Je ne sais pas. Je ne crois pas à des motifs d'ordre économique du style: "Honda voudrait s'implanter au Brésil." Pas du tout. Je crois plus à un petit favoritisme, de personne à personne, que j'avais remarqué dès les premiers essais privés qu'on avait fais ensemble, au Brésil en mars, à Monza en avril. J'avais commencé ces deux semaines. Avant que mon programme soit achevé, ils avaient préféré donner la voiture à Senna. Une façon de le protéger. J'ai ferme les poings. Je n'ai rien dit, rien fait. Pendant toute la saison, ça a été comme ça. Dans un cas les explications ne servent à rien. Quand quelqu'un est privilégié, il n'y a rien à faire.

Un comportement partagé par toute l'équipe McLaren ou spécifique aux motoristes?
Seulement Honda. Avec l'équipe McLaren elle-même, avec les mécanos, ça baigne dans l'huile. Tout le monde chez nous voyait bien comment ça se passait. Dans une écurie comme McLaren, moteurs t châssis constituent deux entités distinctes. Il n'y a aucun contrôle possible de la part de McLaren au niveau des moteurs.

C'est-à-dire que Ron Dennis, directeur de l'équipe, ne pouvait pas jouer un rôle d'arbitre pour équilibrer les forces entre ses deux pilotes?
Les Japonais on, seuls, la maîtrise des moteurs. Ils ont la possibilité de tourner le problème dans tous les sens, et de ne pas fournir les réponses espérées.

N'avez-vous tout de même pas fait preuve d'une résignation excessive? Après Monza, vous vous êtes rebellé et votre situation s'est améliorée...
C'est vrai. Il faut peut-être pousser les Japonais plus que je l'ai fait. Il faut presque les brusquer de temps en temps. Ce que fait très bien Senna d'ailleurs. Jusque-là, dans les relations professionnelles que j'avais eues, tout le monde allait dans le même sens. Dans une équipe qui en a les moyens deux pilotes doivent être à égalité. Dans le passé je n'ai jamais demandé des privilèges, même quand j'aurais pu le faire, avec Cheever ou Johansson. Je me comportais comme cette année avec Senna, ou comme je l'ai fait avec Lauda ou avec Rosberg. Quand quelque chose est bon pour un pilote, cela doit l'être pour l'autre. Mais en 1988 ce ne fut pas le cas. En voyant que Honda favorisait Senna, j'aurais dû être plus dur. J'ai peut-être eu tort. Je pensais que ça allait s'arranger. Chez McLaren, chaque fois qu'il y avait eu des problèmes, ils avaient été résolus d'une couse à l'autre. Pas cette année.

Après le Grand Prix de Belgique, puis après celui de Japon, vous avez dit que Senna méritait plus le titre que vous. Vous voulez parler des résultats bruts ou bien de vos qualités respectives?
A partir du moment où le Championnat était terminé pour moi, il n'y avait aucune raison de dénigrer Senna ou de diminuer ses mérites. A sept victoires à quatre en sa faveur après Spa, il était évident qu'il méritait le titre. Je ne voulais pas parler des problèmes que j'avais rencontrés.

Vous restez donc à deux titres de champion du monde (1985, 1986), soit à une longueur derrière Brabham, Stewart, Lauda et Piquet qui ont été couronnées trois fois. Les rejoindre constitue-t-il un objectif?
Pas vraiment. Evidemment, j'aimerais bien gagner le titre un troisième fois. Dans ce domaine, Fangio est nettement en tête avec cinq victoires en Championnat. Arriver à trois, ou même à quatre - ce qui me placerait juste derrière lui - est tentant. Mais mes ambitions ont toujours été fixées sur les victoires en course plus que sur les Championnats. Par ailleurs, il y a des statistiques qui montrent que sur l'ensemble d'une carrière j'aurais été le plus performant.

Des exemples?
Le nombre de points marqués. J'en suis à 502,5. Le pilote placé juste après moi est Lauda avec 420. Puis il y a Stewart avec 360. Ça fait un gros écart à mon avantage. Pareil pour le nombre des victoires: j'en totalise trente-quatre contre vingt-sept à Stewart. C'est un record que j'espère améliorer encore. Il y a aussi les meilleurs tours en course. Je suis très près de rejoindre Jim Clark. Il en a totalisé vingt-sept, j'en suis à vingt-six . Le jour où j'arrêterai, ces records donneront du relief à mon palmarès. Un titre de champion du monde c'est différent: Piquet en compte trois, n'empêche qu'il a été peu performant ces dernières saisons. En 1988, je n'ai pas été champion du monde, mais j'ai gagné six Grands Prix. C'est une garantie pour avoir encore une F1 compétitive l'année prochaine.

La victoire de Senna vous pénalise-t-elle au plan financier?
Oui, j'avais un bonus en cas de victoire au Championnat. Comme lui d'ailleurs. Donc c'est bien pour lui, pas bien pour moi.

Les supputations concernant vos gains donnent lieu à bien des fantaisies. Vous préférez être l'objet d'hypothèses parfois folles que de livrer un ordre de grandeur de vos revenus?
Oui, je préfère ne pas dire combien je gagne. Par pudeur. Parce que ça ne regarde personne. Parce qu'en France tout le monde cache ses gains. C'est un sujet tabou, alors pourquoi j'en parlerais? Les chiffres que j'ai pu lire me concernant me confortent dans l'idée qu'il ne faut rien dire. Personne ne peut croire ce que j'ai lu sur moi. Ça prouve qu'il y a une certaine folie au sujet de l'argent. Ça ne fait plus rêver, ça en rend certains complètement malades.

Pourtant, dans certains sports, en boxe, en tennis, des chiffres circulent sans jeter discrédit sur leurs bénéficiaires...
Ça reste flou. Dans un tournoi de tennis à un million de dollars, le public ne sait pas exactement combien touche le vainqueur. Même chose pour les golfeurs. Ou les boxeurs. Cela concerne toujours des sportifs qui ne sont pas français. A part peut-être en ce qui concerne Noah, on ne sait jamais très bien. Les somme que j'ai lues me concernant dans "L'Équipe Magazine" et "VSD" sont exagérées de plus de dix fois (Alain Prost pour ce qui concerne "L'Équipe Magazine" a raison. Nous avons d'ailleurs publié un rectificatif à la page 93 du numéro 384, daté du 29 octobre. Mais Prost n'a pu en prendre connaissance étant à cette époque au Japon. Un zéro avait été ajouté par erreur. Et ses revenus mensuels étaient donc estimés à 2'500'000 francs et non à 25'000'000 de francs). Ceux qui mentionnent ces chiffres font du mal. A moi d'abord. A ceux qui lisent aussi: en les trompant. Autre raison pour ne pas parler des gains: entre deux sportifs, aucun sera placé à la même enseigne que l'autre. Certains doivent payer des managers, des entraîneurs. D'autres payent de soixante à soixante-dix pour cent d'impôts.

Ça n'est pas votre cas.
Effectivement, mais je paye quand même des impôts. Les chiffres livrés au public sont forcement faux. J'aimerais beaucoup gagner les sommes qui m'ont été attribuées dans ces magazines. Ça me ferait vraiment plaisir...

Votre popularité est désormais bien établie. Ça n'a pas toujours été le cas. Pourquoi?
C'est difficile d'avoir une bonne image tout de suite et de la garder. L'essentiel est d'avoir une bonne image en fin de carrière. C'est le cas, je suis content.

Qu'est-ce qui rend la chose difficile lors des premiers succès, la jalousie?
Pour une bonne partie oui. Et puis les mentalités ont peut-être changé depuis mon entrée chez Renault en 1981. On me juge sur neuf ans de F1 et non plus sur une course précise. L'époque de Renault ne m'a pas aidé sur le plan de la popularité. Cela a été un couac total au niveau de mon image.

Un couac avec dix victoires quand même... Les succès ne suffisent donc pas pour acquérir la popularité?
Non. On le voit bien avec Henri Leconte. Les sportifs sont comme certains artistes: ils doivent attendre d'être jugés sur leur carrière, comme l'artiste l'est sur une œuvre et non sur un tableau.

Au fil des ans, à force d'affronter le public par l'intermédiaire des journaux, des radios, de la télé, n'avez-vous pas compris comment vous faire mieux apprécier?
Sans doute. Je n'ai pas l'impression d'avoir changé, mais sans doute suis-je plus diplomate. Il a fallu que je prenne sur moi pour taire les problèmes que j'ai rencontrés cette saison. Ce fut dur, parfois, de ne rien dire. Mais il le fallait, pour ne pas aggraver la situation. De plus, on peut froisser des gens à dire trop franchement la vérité.

Des regrets de ne jamais avoir couru pour Ferrari?
Pas du tout. S'ils étaient devenus réellement compétitifs, j'en aurais eu. Gagner pour Ferrari, ça doit être quelque chose de fantastique. C'est l'écurie la plus prestigieuse. Chaque fois que j'ai refusé leurs offres, c'était pour des raisons d'organisation politique, ou de compétitivité de voitures. Je ne vois aucune raison de regretter quoi que ce soit, puisque j'ai régulièrement été plus compétitif qu'eux.

La confiance en soi, comment évolue-t-elle au fil d'une carrière comme la vôtre?
Ma confiance en moi a toujours été absolue. Il fut un temps où je ne la montrais pas. C'était une volonté. Aujourd'hui, c'est une confiance totale en des qualités que je connais mieux qu'il y a douze ans. Je suis certain d'être meilleur comme pilote, ou metteur au point. Mais j'ai encore plein d'incertitudes quant à mon avenir. Je ne sais pas me situer. Est-ce que je dois continuer encore longtemps? Est-ce que je dois changer d'écurie ou rester chez McLaren? A mes débuts j'aurais saisi la première opportunité, cela aurait-il été une brouette avec quatre roues. Aujourd'hui, je n'ai ni le droit ni l'envie de piloter une voiture non compétitive.

Entre la naissance de votre fils Nicolas en août 1981 et votre premier titre de champion du monde fin 1985, quel a été l'événement le plus marquant dans votre accomplissement?
Une vie pleine et heureuse est la combinaison des réussites professionnelle et familiale. Je préférerais avoir un peu moins de succès en F1 si cela devait assurer la réussite de ma vie privée. Mon premier titre de champion du monde fut l'aboutissement de nombreuses années d'efforts. Il était indispensable que je le décroche cette année-là après l'avoir raté pendant trois ou quatre ans, parfois de près. La naissance de mon fils a constitué un autre aboutissement. Une logique dans ma façon d'envisager la vie. Je ne m'arrêterais d'ailleurs pas la. J'aurai plusieurs enfants. Après.

Votre famille a-t-elle une influence directe sur votre carrière?
Directe non. Indirecte oui, depuis quelque temps. En la personne de mon fils Nicolas. Il grandit. Il sait ce que je fais, s'intéresse de plus en plus à la F1. Il est certainement très malheureux que j'aie perdu le Championnat du monde. En plus, il commence à saisir les dangers. Ça me pose pas mal de problèmes.

Comment vit-il tout ça?
Il me ressemble. Il cache ses sentiments. Mais je vois bien que ça le tourmente.

Anne-Marie partage rarement vos déplacements. Est-ce son choix ou le vôtre?
Un choix qu'on a arrêté en commun, au début. Ensuite c'est devenu une habitude. J'aime être seul pour ma concentration. Mais le temps me paraît très long à l'occasion des grands déplacements.

Platini, Hinault en retraite, Noah, Tabarly sur la pente descendante: n'avez-vous pas l'impression d'occuper tout seul le haut du pavé au plan sportif?
Beaucoup de grands sportifs français n'ont pas la même renommée que moi parce que leur sport est moins médiatisé. Jeannie Longo constitue un exemple typique. Et il y en a d'autres. Je ne veux absolument pas me poser en seul représentant de haut niveau du sport français. Je suis simplement le principal bénéficiaire du sport le plus médiatisé, c'est différent.

Qu'est-ce qui vous pousse à continuer: l'habitude, l'intérêt ou la passion?
Ma passion est toujours aussi forte. J'ai toujours envie de courir. C'est très dur de s'arrêter quand on se sent compétitif. Le plaisir de gagner, d'être là en première ligne, toujours dans le coup pour une course ou le Championnat.. Ça a été dur de ramer pendant dix ou douze ans avant d'arriver dans une équipe compétitive. J'ai tout ce dont rêvent les pilotes à leurs premiers pas en compétition. Tout pour être le plus heureux des pilotes. M'en aller, ce serait renier mes espoirs de jeunesse. Je le regretterais. Je crois que je dois attendre encore un peu avant de prendre une telle décision. Elle dépendra beaucoup de l'année prochaine. A son issue, je peux très bien signer un nouveau contrat de pilote de deux ans, avec McLaren ou une autre équipe...

Pourriez-vous tourner complètement le dos à la compétition?
C'est une éventualité. Mais aujourd'hui, je dirai non. Beaucoup de grands constructeurs vont venir à la course: Peugeot, Mercedes, d'autres Japonais, des Européens, des Américains. Mon bonheur - et mon problème! - est d'avoir été approché par tous ces gens-là. En tant que pilote ou pour devenir consultant ou directeur d'écurie. Ça me fait réfléchir. D'abord sur ma carrière de pilote: dois-je continuer ou arrêter? Puis sur mon avenir: quelle est la bonne solution?

Propos recueillis par Johnny Rives
Non riesco a stabilire se è maggiore l' ammirazione che avevo e che ho per Prost , oppure quella che nutro nei confronti di paddock75 ( che ormai considero " Il professore del professore " ) .
Jimcox

Sarebbe meglio mettere la traduzione... E' sufficiente quella automatica di google
"Non è realistico pensare di vincere sempre ma io spero sempre che questo non sia il week-end in cui perdo"

Ecco  la  traduzione  in  italiano . Ho utilizzato  translate.google . Non è il  massimo !

Alain Prost: "Honda preferito che Senna vince"



Alain Prost non piaceva perdere il campionato di F1. Ha detto perché. Senza mettere in discussione la sperimentazione di Senna. Ha anche parlato del suo passato, i suoi piani, il suo futuro. E soprattutto non smettere ...

It's amazing. Alain Prost, che avete appena perso il Campionato del Mondo di F1 nel 1988 e non sembra deluso?
VERO. Ho l'impressione che non c'era molto da fare. Anche se ho solo avuto la prima e seconda posizione in questa stagione, il valore della mia attrezzatura è mancata la coerenza. Ho avuto poco da sperare dal momento in cui Ayrton aveva preso un grande passo avanti durante l'estate, in termini di vittorie. E poi penso Honda preferito che Senna ha vinto. Come il loro desiderio è diventato realtà, mi auguro di riorientare il miglior anno prossimo e di dimenticarlo.

Il paradosso è che il pubblico è stato allertato da una disparità di motori dopo la due vittorie in Portogallo e Spagna, soprattutto quando si era mostrato in precedenza sul circuito più veloce?
Questo è quello che è stato più delusa della stagione. Entrambe le gare hanno creato un problema in senso inverso. Non mi sono guadagnati per aver ricevuto un motore più grande Senna. Tutto andava bene, semplicemente. Come era stato anche al GP di Francia e Messico. E ovunque ho giocato quest'anno. Purtroppo, durante l'estate, il mio motori in realtà non corrispondevano a quelli di Senna. Un sacco di piccoli problemi. Fastidioso durante le prove, e ancor più evidente in gara. A Monza, grazie ad un motore molto più focoso del mio, Senna mi ha superato in accelerazione duecento metri dopo la partenza che mi aveva preso più di lui. Ma quel giorno, il consumo è stato inferiore a quello mio. In questo settore, il divario tra i nostri motori di record si è verificato in Giappone: Al suo arrivo aveva consumato cinque litri in meno. E '... non aveva mai visto. Eppure doveva frusta. Questo mi porta a dire che non c'era nulla da fare. Quando non è possibile controllare il valore dei motori, è meglio concentrarsi sul futuro.

L'intervento di Jean-Marie Balestre, il presidente della FISA, non è andata nella direzione opposta?
Questa era una goccia nell'oceano. I giapponesi hanno una mentalità molto diversa. Questo non è un Balestre messaggio o chiunque potrebbe fare cambiare le loro menti. Penso che abbiano avuto una preferenza per Ayrton, senza tuttavia alcuna animosità verso di me. Al contrario. Ma vince match il loro desiderio, la loro speranza. Né la McLaren responsabile né per le persone al di fuori il nostro team ha avuto l'opportunità di cambiare qualcosa.

Perché questa preferenza? Brasiliano di nazionalità, la sua giovinezza?
Io non lo so. Non credo che per motivi economici, come: "La Honda vuole trasferirsi in Brasile". Non a tutti. Credo in un favoritismo poco da persona a persona, che ho notato sin dalla prima prova abbiamo avuto private fare insieme in Brasile a marzo, a Monza nel mese di aprile. Ho iniziato a queste due settimane. Prima che il mio programma è completato, hanno preferito dare la macchina a Senna. Un modo per proteggere. Chiudo i pugni. Non ho detto nulla, fatto nulla. Durante tutta la stagione, è stato così. In un caso le spiegazioni sono inutili. Quando qualcuno è privilegiata, non c'è niente da fare.

Comportamento condivise da tutta la squadra McLaren o specifico motore?
Solo Honda. Con il team McLaren stessa, con la meccanica, è immerso in olio. Tutti a come avremmo potuto vedere che succede. In una squadra come la McLaren, motori frame t sono due entità separate. Non vi è alcun controllo possibile da parte della McLaren ai motori.

Vale a dire che Ron Dennis, capo del team non ha potuto svolgere un ruolo di arbitro per equilibrare le forze tra i suoi due piloti?
I giapponesi sono solo il controllo di motori. Essi possono trasformare il problema in tutti i sensi, e non fornisce le risposte auspicate.

Non avete ancora non ha dimostrato una rassegnazione troppo? Dopo Monza, si ribellarono e la vostra situazione è migliorata ...
VERO. Egli è forse spingendo i giapponesi più di me. Hai quasi il tempo di corsa in tempo. Senna ciò che è davvero molto bene. Fino ad ora, nei rapporti di lavoro che ho avuto, tutti erano nella stessa direzione. In una squadra che ha i mezzi entrambi i piloti devono essere uguali. In passato non ho mai chiesto privilegi, anche quando avrei potuto fare con Cheever e Johansson. Mi sono comportata come quest'anno con la Senna, o come ho fatto con Lauda e Rosberg. Quando qualcosa è bene per un pilota, deve essere per un altro. Ma nel 1988 non era il caso. Vedendo che favoriva Honda Senna sarebbe stato più difficile. I può essere sbagliato. Ho pensato che sarebbe meglio. McLaren, quando non vi erano stati problemi, erano decisi a cucire gli uni agli altri. Non quest'anno.

Dopo il Gran Premio del Belgio, poi, dopo quella del Giappone, lei ha detto che Senna meritato il titolo di più di voi. Vuoi dire che i risultati prima o la tua rispettive qualità?
Dal momento in cui il campionato era finita per me, non vi era alcun motivo per denigrare Senna o diminuire i suoi meriti. Alle sette quattro vittorie a suo favore, dopo Spa, era evidente che avrebbe meritato il titolo. Non ho citato i problemi che ho incontrato.

In modo da alloggiare due titoli di Campione del Mondo (1985, 1986) o una lunghezza dietro Brabham, Stewart, Lauda e Piquet, che è stata ridotta per tre volte. La portata è lui un bersaglio?
Non proprio. Ovviamente, mi piacerebbe vincere il titolo per la terza volta. In questa zona, Fangio è un leader indiscusso, con cinque vittorie in campionato. Su tre o addirittura quattro - che mi ha messo subito dietro di lui - è allettante. Ma le mie ambizioni sono sempre state fissate su vittorie che lo stadio. Inoltre, ci sono statistiche che dimostrano che su una intera carriera sarebbe stata di maggior successo.

Esempi?
Il numero di punti segnati. Sono a 502,5. Il pilota posizionato subito dopo di me è con Lauda 420. Poi c'era Stewart con 360. Che fa una grande differenza a mio vantaggio. Stessa cosa vale per il numero di vittorie: io per un totale di trentaquattro anni contro il ventisette a Stewart. E 'un disco che spero di migliorare ulteriormente. Ci sono anche i giri veloci. Sono molto vicino ad aderire Jim Clark. Ha segnato ventisette anni, io sono ventisei. Il giorno del mio arresto, questi record darà sollievo ai miei grafici. Un campione del mondo è diverso: Piquet ha tre, non è stato inefficiente nelle ultime stagioni. Nel 1988, non sono stato campione del mondo, ma ho vinto sei Gran Premi. E 'una garanzia per un altro competitiva F1 l'anno prossimo.

La vittoria di Senna si penalizza Il piano finanziario?
Sì, ho avuto un bonus se vincere il campionato. Come lui altrove. Quindi va bene per lui, non va bene per me.

La speculazione per quanto riguarda le vincite sono soggette a molti capricci. Si vuole ad essere ipotesi folle che può emettere un ordine di grandezza del vostro reddito?
Sì, preferisco non dire quanto posso guadagnare. Per la vergogna. Perché gli affari di nessuno. Perché in Francia tutti nasconde la sua vincita. Si tratta di un argomento tabù, perché parlo? Le cifre che ho letto su di me confermano la mia idea che si dovrebbe dire nulla. Nessuno può credere a ciò che ho letto su di me. E 'la prova che esiste una certa follia di soldi. Non ha sognato rende completamente alcuni pazienti.

Tuttavia, in alcuni sport, il pugilato, tennis, figure si muovono senza gettare discredito sui loro beneficiari ...
Che rimane poco chiaro. In un torneo di tennis a un milione di dollari, il pubblico non sa esattamente quante visite il vincitore. Stessa cosa per i golfisti. O pugili. E 'sempre preoccupazioni degli atleti che non sono francesi. Tranne forse per quanto riguarda Noah, non si sa mai bene. L'importo che ho letto su di me in "L'Equipe Magazine" e "VSD" sono esagerate da più di dieci volte (Alain Prost per quanto riguarda "Il Team Magazine" è giusto. Abbiamo pubblicato un correzione a pagina 93 del numero 384, datata 29 ottobre. Prost, ma non ha potuto prendere consapevolezza a quel tempo in Giappone. A zero è stato aggiunto per errore. E le sue entrate mensili sono stati stimati in 2.500 ' 000 franchi e non 25.000.000 franchi). Coloro che citano queste cifre sono sbagliate. A me per primo. Per coloro che leggono troppo: l'imbroglio. Un altro motivo per non parlare dei guadagni: tra i due atleti, nessuno verrà posizionato nella stessa barca, come gli altri. Alcuni devono pagare i dirigenti, gli allenatori. Altri pagare sixty a settanta per cento di tasse.

Non sei tu.
Anzi, ma ho ancora pagare le tasse. Le cifre fornite al pubblico sono necessariamente falsi. Mi piacerebbe vincere il denaro stanziato per me in queste riviste. Che mi farebbe veramente felice ...

La tua popolarità è ormai ben consolidata. Non è stato sempre il caso. Perché?
E 'difficile ottenere una buona immagine subito e mantenere. La chiave è avere una buona immagine per porre fine alla loro carriera. Questo è il caso, sono felice.

Ciò che rende questo difficile al primo successo, la gelosia?
Per la maggior parte sì. E poi gli atteggiamenti possono essere cambiati da quando sono entrato alla Renault nel 1981. Che mi giudicherà più di nove anni in F1 e non su una gara specifica. Il tempo di Renault non ha contribuito in termini di popolarità. E 'stato un totale ciarlatano alla mia immagine.

Un ciarlatano con dieci vittorie in ogni caso ... Il successo non è sufficiente a guadagnare popolarità?
No. Si vede bene con Henri Leconte. Gli atleti sono come alcuni artisti, devono aspettare di essere giudicato in base ai loro carriera, come l'artista si trova su un lavoro e non su un tavolo.

Nel corso degli anni, con la forza di affrontare l'opinione pubblica attraverso giornali, radio, TV, non capisci come farti apprezzare meglio?
Senza dubbio. Io non mi sento di essere cambiato, ma forse io sono più diplomatici. Che mi ha portato a prendere me per mettere a tacere i problemi che ho incontrato in questa stagione. E 'stato a volte difficile per non dire niente. Ma aveva per evitare di aggravare la situazione. Inoltre, siamo in grado di offendere la gente a dire la verità troppo onesto.

Si rammarica non aver mai corso per la Ferrari?
Non a tutti. Se ne era diventato veramente competitivi, non avrei avuto. Vincente per la Ferrari, deve essere qualcosa di fantastico. E 'la squadra più prestigiosa. Ogni volta che ho rifiutato la loro offerta era per motivi di organizzazione politica, o le automobili della concorrenza. Non vedo alcun motivo di rimpiangere nulla, perché mi sono sempre stati più competitivi di loro.

Fiducia in se stessi, come fa cambiare sopra ad una carriera come la vostra?
La mia fiducia in me è sempre stata in assoluto. Ci fu un tempo in cui io non mostro. E 'stata una volontà. Oggi è una totale fiducia nella qualità che io so meglio che dodici anni fa. Sono sicuro di essere meglio di un pilota o un regista in questione. Ma ho ancora un sacco di incertezza circa il mio futuro. Io non conosco il mio posto. Devo continuare ancora a lungo? Ho bisogno di cambiare o rimanere stabile in McLaren? Quando ho iniziato ho preso la prima occasione, sarebbe stato una carriola a quattro ruote. Oggi, non ho né il diritto né il desiderio di guidare una macchina non competitiva.

Tra la nascita di suo figlio Nicolas nel mese di agosto 1981 e il primo campionato del mondo alla fine del 1985, ciò che è stato l'evento più significativo nella vostra performance?
Una vita piena e felice è la riuscita combinazione di lavoro e famiglia. Preferirei avere un po 'meno successo in F1, se era quello di garantire il successo della mia privacy. Il mio primo campionato del mondo intero è stato il culmine di molti anni di sforzi. Era essenziale che vince quest'anno dopo aver saltato per tre o quattro anni, a volte da vicino. La nascita di mio figlio è stato un altro risultato. Un modo logico ho vista vita. Ho anche non fermarsi. Avrò altri figli. Dopo.

La tua famiglia ha una influenza diretta sulla tua carriera?
Diretta no. Indiretta, sì, per qualche tempo. Nella persona di mio figlio Nicolas. Cresce. Lui sa quello che faccio, guarda sempre più alla F1. È certamente un peccato che ho perso il Campionato del Mondo. Inoltre, ha cominciato a cogliere i pericoli. Mi chiede di fare un sacco di problemi.

Come ha fatto vedere tutto questo?
It looks like me. Nasconde i suoi sentimenti. Ma vedo che lo tormenta.

Anne-Marie parti raramente. È la sua scelta o la tua?
Una scelta che è stata concordata in un primo momento. Poi è diventata un'abitudine. Mi piace stare da solo per la mia concentrazione. Ma il tempo sembra molto lungo a grandi spostamenti.

Platini, Hinault in pensione, Noè, Tabarly sul discendente: non ci si sente soli detengono il sopravvento in termini di sport?
Molti grandi atleti francesi hanno una reputazione diversa di me, perché il loro sport è meno pubblicizzato. Jeannie Longo è un tipico esempio. E ce ne sono altre. Io assolutamente non voglio chiedere a me in un rappresentante di alto livello dello sport francese. Sono solo il maggior beneficiario degli sport più pubblicizzati, è diverso.

Che cosa vi spinge a continuare l'abitudine, interesse o passione?
La mia passione è più forte che mai. Ho sempre voluto correre. E 'molto difficile da fermare quando ci si sente competitivo. Il piacere di vincere, di essere lì in prima linea, sempre nel circuito per una gara o il campionato .. E 'stato difficile remare per dieci o dodici anni prima di entrare in un team competitivo. Tutto quello che ho sognato, non i piloti nel loro primo concorso. Tutti di essere il driver più felice. Andare, sarebbe negare le mie speranze della gioventù. Mi dispiace. Penso che dovrei aspettare un po 'prima di prendere una tale decisione. Essa dipenderà gran parte del prossimo anno. Per la sua via d'uscita, non posso certo firmare un pilota nuovo contratto per due anni con la McLaren o qualsiasi altra squadra ...

Si può disabilitare completamente le spalle alla concorrenza?
E 'una possibilità. Ma oggi, vorrei dire di no. Molti grandi produttori stanno venendo alla gara: gli altri Peugeot, Mercedes, giapponesi, europei e americani. La mia felicità - e il mio problema! - Viene avvicinato da tutte queste persone. Come un pilota o per diventare un consulente o un team manager. Mi fa pensare. Prima la mia carriera agonistica: devo continuare o smettere? Poi, il mio futuro: qual è la soluzione giusta?

Intervista di Rives Johnny
Non riesco a stabilire se è maggiore l' ammirazione che avevo e che ho per Prost , oppure quella che nutro nei confronti di paddock75 ( che ormai considero " Il professore del professore " ) .
Jimcox

Credo  che  in questi ultimi anni si sia dato quasi per scontato che Senna fosse più forte di Prost .
Io non sono di questo avviso e cercherò di spiegare perché .
 
Vorrei  far  notare  che  non  è  da  tutti  vincere  quattro  mondiali  ed  in  altre  quattro  occasioni  arrivare  secondi  ed  in  queste  quattro  occasioni :
1) 1983 : avere  il  tuo  rivale  che  utilizza  benzine  irregolari ,
2) 1984 :  perdere  di  mezzo  punto ,
3) 1988  : ottenere  11  punti  in  più  di  chi  vince  il  mondiale ,
4) 1990 : avere  un  compagno  di  squadra  che  corre  contro  di  te  come  all' Estoril  ( a  differenza  di  Senna  che  poteva  contare  su  un  fedele  scudiero )  e  avere  un  avversario  che  ti  sperona   come  a  Suzuka .

L' unico  nella  F1  moderna  che  ha  fatto  meglio  di  lui  è  stato  Schumi, il  quale  non  si  è  mai  dovuto  confrontare  nella  stessa  squadra  con  piloti  del  calibro  di  Senna, Lauda , Mansell, Rosberg  o  Arnoux , bensì  con Irvine , Barrichello  o  Massa .

Faccio  anche notare che Prost è sempre stato lo stratega di se stesso e non ha mai avuto un Ross Brawn che lo telecomandasse dal muretto .

Faccio altresì osservare che i quattro mondiali vinti da Prost sono stati sempre vinti in  maniera limpida e corretta . E due mondiali sono stati vinti in condizioni proibitive . Mi riferisco a quello del 1986 caratterizzato dallo strapotere del motore Honda della Williams  e  a  quello del  1989 .
E così vengo ad affrontare il delicato argomento del rapporto tra Prost e Senna .


Ora, io  non  nego  che  Senna  fosse  più  veloce  del  francese  o  che  fosse  un  mago  del  bagnato  o  che  fosse  più  disinvolto  nell' effettuare  i  doppiaggi  o che fosse un mago delle piste cittadine ( Montecarlo insegna ) .

Del resto io non ho alcun rancore nei confronti del campione brasiliano . Anch' io che sono tifoso di Prost ho molto sofferto quella domenica del 1 Maggio 1994 . E' triste perdere la vita ad appena 34 anni e per giunta su quello che è il luogo di lavoro .

E' anche  vero, però,  che  Senna  negli anni alla Mclaren guidava  una  macchina  collaudata  in  inverno  da  Prost,  gli  copiava  gli  assetti  di  gara, aveva  i  favori  della  Honda  e, specie  nel  secondo  anno, della  stessa  McLaren.
Tale  situazione  mi  ricorda  tanto  il  rapporto  fra  Alonso  ed  Hamilton  alla  McLaren  nel  2007  che  è  costato  tanto  in  termini  di  immagine  alla  scuderia  anglotedesca ( vedi  vendetta  di  Alonso  con  le  rivelazioni  sulla  spystory ). Ma  questa  è  un ' altra  storia .
E  nonostante  tutto  questo  Alain  nel  1988 (pur  perdendo  il  mondiale)  collezionò  11  punti  in  più  di  Ayrton, nel  1989(vincendo  il  mondiale)  16  in  più (21  con  gli  scarti ), nel  1990  con  una  Ferrari  specie  nella  prima  parte  della  stagione  meno  competitiva  della  Mclaren  perse  il  titolo  per  soli  7  punti (5  con  gli  scarti)  nonostante  lo  speronamento  di  Suzuka  e  la  manovra  ( errore  umano ?  ho  sempre  avuto  dei  dubbi )  di  Mansell  alla  partenza  dell' Estoril .

Per  quanto  attiene  al  1991  la  Ferrari  di  Prost  era  notevolmente  inferiore  rispetto  alla  McLaren  di  Senna.
Per  quanto  attiene  al  1993  la  Williams  di  Prost  era  notevolmente  superiore  rispetto  alla  McLaren   di  Senna .

Faccio,poi, notare  una  differenza  fra  i  due  piloti  di  cui  raramente  si  parla . Prost  era  più  anziano  di  Senna  di  ben  cinque  anni . E  questo  non  mi  sembra  irrilevante  in  anni  in  cui  le  vetture  erano (non  sempre,vedi  F641 e la FW15)  prive   di  tutti  gli  aiuti  elettronici  che  si  sarebbero  visti  in  seguito  e , quindi, più  difficili  da  guidare .

Faccio anche notare che mentre i 4 mondiali del francese sono stati vinti in maniera limpida e netta , la stessa cosa non può dirsi per i 3 di Senna :
1)   nel 1988, anche volendo sorvolare sui favori della Honda, fu avvantaggiato da un sistema di punteggio iniquo  che pose nel nulla gli errori del Portier ( Montecarlo ) e della Variante GoodYear ( Monza ) ;
2)   nel 1990 vinse grazie allo speronamento  di Suzuka ;
3)   nel 1991 vinse approfittando  della  scarsa affidabilità del cambio semiautomatico della Williams  nella prima  metà  della stagione  e  dell' errore  dei  meccanici  con Mansell all' Estoril . Vorrei , inoltre, ricordare  che nelle prime quattro gare di quel mondiale le Mc Laren Honda alla partenza sollevavano una notevole polvere d'olio . La Honda  probabilmente  aveva  un serbatoio di recupero vietato, così l'olio veniva rimesso in circolo. Ad inizio gara, visto il consumo eccessivo di olio del motore, veniva messo molto olio, che in parte si disperdeva in aria.
Nel GP del Canada, scoperti, quelli della Honda non montarono più il serbatoio irregolare .
Quindi ben quattro gare ( tutte vinte da Senna =40 punti ) sono state da lui corse in condizioni irregolari e ciò è risultato decisivo ai fini dell' assegnazione di quel mondiale .
Non riesco a stabilire se è maggiore l' ammirazione che avevo e che ho per Prost , oppure quella che nutro nei confronti di paddock75 ( che ormai considero " Il professore del professore " ) .
Jimcox

mauriturbo
Sì concordo pienamente.....ad Ayrton sono stati regalati 3 mondiali che non avrebbe mai meritato.

Anzi Ayrton non meritava nemmeno di correre in Mc.Laren.

Anzi non meritava nemmeno di correre in f1.

McNIK
Citazione di: mauriturbo il 17 Novembre 2009, 19:04:58
Sì concordo pienamente.....ad Ayrton sono stati regalati 3 mondiali che non avrebbe mai meritato.

Anzi Ayrton non meritava nemmeno di correre in Mc.Laren.

Anzi non meritava nemmeno di correre in f1.


Non capisco nemmeno come abbia fatto a diventare cosi' famoso ,amato e apprezzato......un pilota che ha fatto 65 pole..
                                    89 podi
                                    614 punti totali

                                    161 gp disputati......sono tutti numeri che in f1 li hanno un po' in tanti........anche Fisichella.

mauriturbo
Non ha fatto altro che approfittare degli altri.......aspettava aspettava e poi faceva le pole per c...fortuna.

Il discorso dell'88 lo trovo una scusa. Prost sapeva che c'era quel regolamento. Piuttosto c'è solo da levare il cappello alla straordinaria impresa di Ayrton a Suzuka '88.
"I went completely on the inside and overtook the backmarker and at same time overtook the Michael. It was a great overtaking manoeuvre, and I loved it. I'm not sure if the Michael did." M.H.

questi ragionamenti li ho fatti anch'io , poi... mi sono arreso
Ci sono gare epiche e irripetibili del brasiliano

cmq qui stiamo a discutere se sono meglio le tette o il sedere di una bella donna

no Jim, non sembri un tifoso fanatico del Professore nooooo :-)

il fatto che Senna sia stato ritenuto in gara è proprio il motivo che accusa il comportamento campanilista, mafioso,dittatoriale del napoleone della F1
Il taglio non consentito è uno dei 3 capi d'accusa e delle motivazioni della squalifica.
A questo punto se il taglio non era consentito lo fermavi con la bandiera nera, il fatto che sia stato valutato dopo è il segno che hanno cercato, su richiesta di Prost un motivo di squalifica

McNIK
#358
Citazione di: riccardo il 17 Novembre 2009, 20:18:48
questi ragionamenti li ho fatti anch'io , poi... mi sono arreso
Ci sono gare epiche e irripetibili del brasiliano

cmq qui stiamo a discutere se sono meglio le tette o il sedere di una bella donna

Hai ragione, però non posso assorbirmi post kilometrici su prost e non dire qualcosa a difesa di Senna. Ribadisco che sono stati  due grandi piloti ,uno era preciso come il bisturi e calcolatore ,l'altro aveva una guida da orgasmo puro e sotto la pioggia non conosceva nemici ,un punto in piu' su Senna viene fuori dal fatto che non è mai stato favorito da nessuno, purtoppo  prost si.  Un gesto poco sportivo di prost è quello di far fermare la gara bagnata ,mentre dietro il c**o arrivava l'arrembante Senna che avrebbe stravinto .

Citazione di: McNik il 17 Novembre 2009, 20:30:53
Citazione di: riccardo il 17 Novembre 2009, 20:18:48
questi ragionamenti li ho fatti anch'io , poi... mi sono arreso
Ci sono gare epiche e irripetibili del brasiliano

cmq qui stiamo a discutere se sono meglio le tette o il sedere di una bella donna

Hai ragione, però non posso assorbirmi post kilometrici su prost e non dire qualcosa a difesa di Senna. Ribadisco che sono stati  due grandi piloti ,uno era preciso come il bisturi e calcolatore ,l'altro aveva una guida da orgasmo puro e sotto la pioggia non conosceva nemici ,un punto in piu' su Senna viene fuori dal fatto che non è mai stato favorito da nessuno, purtoppo , prost si.  Un gesto poco sportivo di prost è quello di far fermare la gara bagnata ,mentre dietro il c**o arrivava l'arrembante Senna che avrebbe stravinto .

Come già avevo detto fu un boomerang..............fantozziano
Fare prima di dire.